Quels sont les fondements de l’éducation pour tous?

  • Un système d’éducation postsecondaire de grande qualité, universellement accessible, financé par l’État et respecté pour son rôle économique, social et culturel déterminant dans notre société.
  • Des salaires et conditions de travail équitables, et la sécurité d’emploi pour tous les membres du personnel de nos collèges et universités.
  • La cessation de l’externalisation et de la privatisation des services, y compris les services d’enseignement, d’entretien et d’alimentation.
  • Un écosystème de recherche mû par la quête du savoir dont les priorités ne sont plus subordonnées à des intérêts privés, qui finance la recherche dans tous les domaines, protège l’intégrité des chercheuses et chercheurs du milieu académique et les soutient à toutes les étapes de leur carrière.
  • Une gouvernance ouverte et transparente formée d’une diversité dereprésentantes et représentants du personnel académique, des étudiantes, des étudiants, des travailleuses et des travailleurs de sorte que les décisions dont l’issue touche la communauté universitaire ou collégiale soient prises par les membres de cette  communauté.
  • Un cadre strict limitant le contrôle que des intérêts privés – entreprises ou donateurs peuvent exercer sur la recherche, les programmes et les décisions liées à l’embauche dans les établissements postsecondaires.

Quels sont les atouts de l’éducation pour tous

  • L’éducation pour tous contribuerait à l’édification d’une population instruite possédant les compétences, connaissances et outils nécessaires pour aider à résoudre les crises actuelles – sanitaire, climatique, économique et socialeet en prévenir la répétition.
  • Elle ferait du Canada un chef de file mondial en recherche, contribuant ainsi à notre prospérité économique, culturelle et sociale dès maintenant et pour l’avenir.
  • Elle éliminerait les obstacles à la poursuite d’études postsecondaires auxquels se heurtent les communautés historiquement marginalisées, notamment les personnes racisées, migrantes, queer, noires, autochtones, ainsi que les femmes et les membres de la classe ouvrière.
  • Elle conférerait à nos établissements postsecondaires un rôle central dans la lutte contre les changements climatiques et l’avancement de notre société vers la justice climatique.